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La Vanlife avec Columbia

02
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06
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2025
|
Lifestyle

Partir en van, c’est embrasser l’inattendu. C’est refuser l’itinéraire figé, préférer la route à l’autoroute, et se donner le luxe du temps. Pendant trois jours, c’est ce que nous avons expérimenté dans les Hautes-Alpes, sur le territoire de Gap Tallard Vallées, à travers un voyage itinérant entre montagnes, forêts primaires et villages. Un roadtrip organisé par l’agence 5ème Élément, soutenu par Columbia, Petzl et l’Office de Tourisme local, qui nous a plongés dans une forme de tourisme à contre-courant : lent, humain, respectueux.

Tout a commencé à l’aérodrome de Tallard, sous un soleil déjà franc malgré la saison encore printanière. Après un déjeuner au restaurant Le Jump, point de rendez-vous, nous avons récupéré nos vans à Curbans. Ces véhicules, bien plus que de simples moyens de transport, allaient devenir nos compagnons de route, nos abris, nos bulles de confort mobile au fil des étapes. Dès les premiers kilomètres, nous avons compris que ce voyage ne serait pas comme les autres. Les routes panoramiques nous ont menés jusqu’au col de Foureyssasse, puis au col des Guérins, un balcon suspendu entre ciel et vallée, sur la commune de Sigoyer. Là, nous avons rencontré Denis Dujelay, le maire, qui nous a partagé sa vision d’un tourisme raisonné, à l’écoute de la nature et des habitants. La randonnée jusqu’à la Petite Céüse, bien qu’accessible, nous a offert un avant-goût du terrain. Vues spectaculaires sur les falaises emblématiques de Céüse, silence pénétrant, présence animale. De retour au van, nous avons partagé un dîner à la pizzeria Le Crux, où Laurent Girousse, guide de haute montagne, a évoqué les enjeux concrets de la cohabitation entre grimpeurs, randonneurs et habitants. La nuit, dans nos vans garés face aux montagnes, a été douce, simple, confortable.

Le lendemain matin, changement de décor. Les sacs sont bouclés, les véhicules laissés en contrebas : place à la randonnée en itinérance. Nous rejoignons le domaine de Charance pour entamer une longue traversée vers Chaud un. À nos côtés, Simon Brochier, technicien Office national des forêts (ONF), nous guide à travers la Tête de Guizière et les crêtes environnantes. C’est une immersion lente et engagée dans un massif méconnu, mais exceptionnel. La forêt de Chaudun, que nous traversons, est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est le fruit d’une reforestation exemplaire, aujourd’hui sanctuarisée, témoin d’un équilibre fragile entre mémoire, biodiversité et résilience. Loin des foules, ici, la nature reprend ses droits. Le pique-nique sorti du sac face aux panoramas alpins a un goût particulier, celui d’un retour aux sources. Le goûter au col de Gleize, pris sur une crête balayée par le vent, nous redonne de l’énergie avant de redescendre vers le bivouac. Là, au bord de la maison forestière de Chaudun, dans un calme presque sacré, nous montons nos tentes.Pas de réseau, pas de lumière artificielle, juste les bruits discrets de la forêt et un ciel étoilé comme on en voit rarement. La soirée se termine autour d’un barbecue simple, authentique, pendant lequel les conversations dérivent entre anecdotes de montagne, récits de voyages et réflexions sur la place du bivouac dans nos modes de vie.

Le troisième jour, à l’aube, la lumière entre doucement dans les tentes. Les corps sont un peu lourds, mais les visages sereins. Nous repartons à pied pour notre dernière randonnée, sur le sentier des Bans. Ce chemin escarpé, sauvage, longe la rivière du Petit Buëch, que nous traversons plusieurs fois. L’eau est glacée, mais elle réveille les sens. Le paysage change à chaque pas, entre gorges encaissées et balcons ouverts. Ici encore, la nature règne en maître, et nous ne sommes que de passage. Le pique-nique final, partagé dans une clairière, marque la fin du voyage à pied. Nous retrouvons ensuite les vans, puis les rendons à l’agence de location. Dernier transfert vers la gare de Gap, retour à la réalité.

Mais que reste-t-il d’un tel voyage, une fois les sacs défaits ? Une sensation de liberté, d’abord. Celle qu’offre le van lorsqu’il devient outil de découverte plutôt qu’objet de consommation. Une sensation d’humilité, ensuite, face aux grands espaces, au silence, aux éléments. Et surtout une certitude : le territoire de Gap Tallard Vallées recèle une richesse humaine et naturelle insoupçonnée, qu’un tourisme de proximité, attentif et respectueux, peut mettre en lumière. Ce séjour a été ponctué de rencontres inspirantes, de paysages puissants, et de moments de calme profond. Avec l’équipement Columbia, conçu pour résister aux changements de météo et soutenir l’effort, chaque étape s’est faite avec confort et confiance.

La vanlife, lorsqu’elle est pensée comme un moyen de s’ancrer, de ralentir et de tisser du lien avec les territoires, devient un formidable outil de transformation. Ce voyage n’a pas été une parenthèse, mais une passerelle. Une manière de réapprendre à voyager, à petit pas, mais avec les yeux grands ouverts.

Le récit d’un roadtrip en van de trois jours dans les Hautes-Alpes, entre nature préservée, rencontres humaines et aventure en plein air, met en lumière une autre façon de voyager, le tout accompagné par Columbia pour un confort à chaque étape.

Partir en van, c’est embrasser l’inattendu. C’est refuser l’itinéraire figé, préférer la route à l’autoroute, et se donner le luxe du temps. Pendant trois jours, c’est ce que nous avons expérimenté dans les Hautes-Alpes, sur le territoire de Gap Tallard Vallées, à travers un voyage itinérant entre montagnes, forêts primaires et villages. Un roadtrip organisé par l’agence 5ème Élément, soutenu par Columbia, Petzl et l’Office de Tourisme local, qui nous a plongés dans une forme de tourisme à contre-courant : lent, humain, respectueux.

Tout a commencé à l’aérodrome de Tallard, sous un soleil déjà franc malgré la saison encore printanière. Après un déjeuner au restaurant Le Jump, point de rendez-vous, nous avons récupéré nos vans à Curbans. Ces véhicules, bien plus que de simples moyens de transport, allaient devenir nos compagnons de route, nos abris, nos bulles de confort mobile au fil des étapes. Dès les premiers kilomètres, nous avons compris que ce voyage ne serait pas comme les autres. Les routes panoramiques nous ont menés jusqu’au col de Foureyssasse, puis au col des Guérins, un balcon suspendu entre ciel et vallée, sur la commune de Sigoyer. Là, nous avons rencontré Denis Dujelay, le maire, qui nous a partagé sa vision d’un tourisme raisonné, à l’écoute de la nature et des habitants. La randonnée jusqu’à la Petite Céüse, bien qu’accessible, nous a offert un avant-goût du terrain. Vues spectaculaires sur les falaises emblématiques de Céüse, silence pénétrant, présence animale. De retour au van, nous avons partagé un dîner à la pizzeria Le Crux, où Laurent Girousse, guide de haute montagne, a évoqué les enjeux concrets de la cohabitation entre grimpeurs, randonneurs et habitants. La nuit, dans nos vans garés face aux montagnes, a été douce, simple, confortable.

Le lendemain matin, changement de décor. Les sacs sont bouclés, les véhicules laissés en contrebas : place à la randonnée en itinérance. Nous rejoignons le domaine de Charance pour entamer une longue traversée vers Chaud un. À nos côtés, Simon Brochier, technicien Office national des forêts (ONF), nous guide à travers la Tête de Guizière et les crêtes environnantes. C’est une immersion lente et engagée dans un massif méconnu, mais exceptionnel. La forêt de Chaudun, que nous traversons, est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est le fruit d’une reforestation exemplaire, aujourd’hui sanctuarisée, témoin d’un équilibre fragile entre mémoire, biodiversité et résilience. Loin des foules, ici, la nature reprend ses droits. Le pique-nique sorti du sac face aux panoramas alpins a un goût particulier, celui d’un retour aux sources. Le goûter au col de Gleize, pris sur une crête balayée par le vent, nous redonne de l’énergie avant de redescendre vers le bivouac. Là, au bord de la maison forestière de Chaudun, dans un calme presque sacré, nous montons nos tentes.Pas de réseau, pas de lumière artificielle, juste les bruits discrets de la forêt et un ciel étoilé comme on en voit rarement. La soirée se termine autour d’un barbecue simple, authentique, pendant lequel les conversations dérivent entre anecdotes de montagne, récits de voyages et réflexions sur la place du bivouac dans nos modes de vie.

Le troisième jour, à l’aube, la lumière entre doucement dans les tentes. Les corps sont un peu lourds, mais les visages sereins. Nous repartons à pied pour notre dernière randonnée, sur le sentier des Bans. Ce chemin escarpé, sauvage, longe la rivière du Petit Buëch, que nous traversons plusieurs fois. L’eau est glacée, mais elle réveille les sens. Le paysage change à chaque pas, entre gorges encaissées et balcons ouverts. Ici encore, la nature règne en maître, et nous ne sommes que de passage. Le pique-nique final, partagé dans une clairière, marque la fin du voyage à pied. Nous retrouvons ensuite les vans, puis les rendons à l’agence de location. Dernier transfert vers la gare de Gap, retour à la réalité.

Mais que reste-t-il d’un tel voyage, une fois les sacs défaits ? Une sensation de liberté, d’abord. Celle qu’offre le van lorsqu’il devient outil de découverte plutôt qu’objet de consommation. Une sensation d’humilité, ensuite, face aux grands espaces, au silence, aux éléments. Et surtout une certitude : le territoire de Gap Tallard Vallées recèle une richesse humaine et naturelle insoupçonnée, qu’un tourisme de proximité, attentif et respectueux, peut mettre en lumière. Ce séjour a été ponctué de rencontres inspirantes, de paysages puissants, et de moments de calme profond. Avec l’équipement Columbia, conçu pour résister aux changements de météo et soutenir l’effort, chaque étape s’est faite avec confort et confiance.

La vanlife, lorsqu’elle est pensée comme un moyen de s’ancrer, de ralentir et de tisser du lien avec les territoires, devient un formidable outil de transformation. Ce voyage n’a pas été une parenthèse, mais une passerelle. Une manière de réapprendre à voyager, à petit pas, mais avec les yeux grands ouverts.

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Partir en van, c’est embrasser l’inattendu. C’est refuser l’itinéraire figé, préférer la route à l’autoroute, et se donner le luxe du temps. Pendant trois jours, c’est ce que nous avons expérimenté dans les Hautes-Alpes, sur le territoire de Gap Tallard Vallées, à travers un voyage itinérant entre montagnes, forêts primaires et villages. Un roadtrip organisé par l’agence 5ème Élément, soutenu par Columbia, Petzl et l’Office de Tourisme local, qui nous a plongés dans une forme de tourisme à contre-courant : lent, humain, respectueux.

Tout a commencé à l’aérodrome de Tallard, sous un soleil déjà franc malgré la saison encore printanière. Après un déjeuner au restaurant Le Jump, point de rendez-vous, nous avons récupéré nos vans à Curbans. Ces véhicules, bien plus que de simples moyens de transport, allaient devenir nos compagnons de route, nos abris, nos bulles de confort mobile au fil des étapes. Dès les premiers kilomètres, nous avons compris que ce voyage ne serait pas comme les autres. Les routes panoramiques nous ont menés jusqu’au col de Foureyssasse, puis au col des Guérins, un balcon suspendu entre ciel et vallée, sur la commune de Sigoyer. Là, nous avons rencontré Denis Dujelay, le maire, qui nous a partagé sa vision d’un tourisme raisonné, à l’écoute de la nature et des habitants. La randonnée jusqu’à la Petite Céüse, bien qu’accessible, nous a offert un avant-goût du terrain. Vues spectaculaires sur les falaises emblématiques de Céüse, silence pénétrant, présence animale. De retour au van, nous avons partagé un dîner à la pizzeria Le Crux, où Laurent Girousse, guide de haute montagne, a évoqué les enjeux concrets de la cohabitation entre grimpeurs, randonneurs et habitants. La nuit, dans nos vans garés face aux montagnes, a été douce, simple, confortable.

Le lendemain matin, changement de décor. Les sacs sont bouclés, les véhicules laissés en contrebas : place à la randonnée en itinérance. Nous rejoignons le domaine de Charance pour entamer une longue traversée vers Chaud un. À nos côtés, Simon Brochier, technicien Office national des forêts (ONF), nous guide à travers la Tête de Guizière et les crêtes environnantes. C’est une immersion lente et engagée dans un massif méconnu, mais exceptionnel. La forêt de Chaudun, que nous traversons, est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est le fruit d’une reforestation exemplaire, aujourd’hui sanctuarisée, témoin d’un équilibre fragile entre mémoire, biodiversité et résilience. Loin des foules, ici, la nature reprend ses droits. Le pique-nique sorti du sac face aux panoramas alpins a un goût particulier, celui d’un retour aux sources. Le goûter au col de Gleize, pris sur une crête balayée par le vent, nous redonne de l’énergie avant de redescendre vers le bivouac. Là, au bord de la maison forestière de Chaudun, dans un calme presque sacré, nous montons nos tentes.Pas de réseau, pas de lumière artificielle, juste les bruits discrets de la forêt et un ciel étoilé comme on en voit rarement. La soirée se termine autour d’un barbecue simple, authentique, pendant lequel les conversations dérivent entre anecdotes de montagne, récits de voyages et réflexions sur la place du bivouac dans nos modes de vie.

Le troisième jour, à l’aube, la lumière entre doucement dans les tentes. Les corps sont un peu lourds, mais les visages sereins. Nous repartons à pied pour notre dernière randonnée, sur le sentier des Bans. Ce chemin escarpé, sauvage, longe la rivière du Petit Buëch, que nous traversons plusieurs fois. L’eau est glacée, mais elle réveille les sens. Le paysage change à chaque pas, entre gorges encaissées et balcons ouverts. Ici encore, la nature règne en maître, et nous ne sommes que de passage. Le pique-nique final, partagé dans une clairière, marque la fin du voyage à pied. Nous retrouvons ensuite les vans, puis les rendons à l’agence de location. Dernier transfert vers la gare de Gap, retour à la réalité.

Mais que reste-t-il d’un tel voyage, une fois les sacs défaits ? Une sensation de liberté, d’abord. Celle qu’offre le van lorsqu’il devient outil de découverte plutôt qu’objet de consommation. Une sensation d’humilité, ensuite, face aux grands espaces, au silence, aux éléments. Et surtout une certitude : le territoire de Gap Tallard Vallées recèle une richesse humaine et naturelle insoupçonnée, qu’un tourisme de proximité, attentif et respectueux, peut mettre en lumière. Ce séjour a été ponctué de rencontres inspirantes, de paysages puissants, et de moments de calme profond. Avec l’équipement Columbia, conçu pour résister aux changements de météo et soutenir l’effort, chaque étape s’est faite avec confort et confiance.

La vanlife, lorsqu’elle est pensée comme un moyen de s’ancrer, de ralentir et de tisser du lien avec les territoires, devient un formidable outil de transformation. Ce voyage n’a pas été une parenthèse, mais une passerelle. Une manière de réapprendre à voyager, à petit pas, mais avec les yeux grands ouverts.